La dimension sociale et politique du secret professionnel

Analyse proposée par Intermag, rédigée par Par Isabelle Dubois.


Le 28 avril 2016, la Province de Namur, le CAI et le RWLP organisaient à Namur une journée de séminaire dont le thème était : « Secret professionnel partagé : entre l’aide et le contrôle, jusqu’où notre mandat peut-il nous mener ? ». L’objectif des organisateurs était, « dans le contexte actuel de glissement d’un Etat Providence vers l’Etat Social Actif et avec la montée de politiques sécuritaires qui requestionnent les libertés individuelles, de permettre aux acteurs du social, de la santé, de la justice et de l’éducation de partager une réflexion et des pratiques adéquates et respectueuses entre services et secteurs. »

L’intervention d’Isabelle Dubois portait sur la dimension sociale et politique du secret professionnel. Cette analyse est la retranscription développée de son intervention.

Elle aborde le volet social avec le rôle que joue le secret professionnel dans l’essentielle relation de confiance ente le travailleur et le bénéficiaire, qui nécessite un respect des « territoires » tels que le sociologue Goffman les définit ; toute atteinte au secret professionnel devient alors une transgression territoriale plus que préjudiciable, puisqu’elle dévoie la relation de confiance (toujours brandie cependant).

Elle aborde ensuite la dimension politique de la question en pointant les attaques, dans divers secteurs, des repères et balises du secret professionnel, et pointe l’asymétrie sociale de ces mesures.

Enfin, elle en appelle à un devoir de sortir de l’attentisme ou de la résignation.

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