Analyse de L. Godfroid, formatrice permanente au Cefoc
La violence des chômeurs serait grandissante, au point que le Forem, Actiris et le VDAB s’équipent de boutons d’alerte. Mais les dispositifs mis en place autour de « l’accompagnement » des chômeurs ne sont-ils pas violents en eux-mêmes, et donc, en quelque sorte, producteurs de violences ? Au-delà des violences individuelles et physiques, qu’en est-il des violences collectives et institutionnelles ? C’est également le traitement médiatique, et en particulier l’emploi d’un certain langage pour traiter du sujet, qui seront questionnés. Car les mots sont loin d’être anodins : ils peuvent contenir leur part de violence, et contribuent à forger une certaine représentation de la réalité.