La mesure est dans l’air : faut-il forcer les chômeurs à réaliser des travaux d’intérêt général ?
« La conclusion de l’étude des chercheurs de l’UCL est sans équivoque : une telle mesure serait à la fois inefficace et injuste. Elle doit donc être abandonnée. De quoi alimenter le débat en pleine formation du futur gouvernement fédéral.
L’étude a été menée par le professeur Bruno Van der Linden, spécialiste du marché du travail. Il rappelle d’abord le principe d’une telle mesure appelé » workfare » dans les pays anglo-saxons : « Il s’agit d’imposer la participation à des activités, jugées utiles par le décideur public, en échange du maintien (voire d’une amélioration) du niveau des indemnités d’assurance-chômage. (…) Le refus de participer serait interprété comme un signe d’indisponibilité à l’égard du marché du travail et entraînerait, immédiatement ou en cas de récidive, une sanction, par exemple, la fin de droit à l’assurance-chômage ». L’idée n’est pas neuve, elle est déjà appliquée dans plusieurs pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Canada« .
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« L’UCL n’est pas pour imposer des travaux d’intérêt général aux chômeurs » (05/09, par Michel Visart) sur www.rtbf.be Accès à l’intégralité de l’étude de l’UCL sur www.regards-economiques.be Autre réaction sur le sujet : « Travail obligatoire des chômeurs : à quoi joue la suédoise ? », (05/09, par Laurence Van Ruymbeke), dans le Vif.