La rubrique agenda du 09/12/2019

10/12/2019 – « Les évolutions récentes du travail social, au-delà de la chalandisation ? »

Par Michel Chauvière, Directeur de recherche au CNRS, CERSA, Université de Paris II

Mardi 10 décembre 2019 de 10 à 13h
ULB – Campus Solbosch – bâtiment S
13e niveau – Salle 13.102

Dans le cadre du séminaire du Centre METICES 2019-2020, Institut de Sociologie, avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles
Contact : Manuela Bruyndonckx +322/ 650 3451 – mbruyndo@ulb.ac.be
Infos : https://metices.ulb.ac.be

11/12/2019 – Le profilage ethnique dans les contrôles policiers

La question du profilage ethnique dans les contrôles policiers fait débat : en l’absence de statistiques sur le sujet, il est difficile d’en mesurer précisément l’impact. Certaines autorités policières et politiques disent que ça n’existe pas. Ce n’est pas l’avis de nombreuses personnes qui se sentent contrôlées pour ce qu’elles sont (membres d’une minorité visible) et non pas pour leur comportement. En dépit de l’absence de chiffres fiables, des constats peuvent être posés.

Des associations, des citoyens et des professionnels se mobilisent pour tenter de mettre en lumière la situation de quartiers et de personnes qui semblent être la cible privilégiée de ces contrôles policiers.

Quels sont les effets de ces mobilisations, notamment pour les citoyen.nes qui en sont à l’initiative ? Sommes-nous correctement informés de nos droits, en cas de contrôle policier ? Que faire pour combattre efficacement les contrôles au faciès et le profilage ethnique par la police ?

Une rencontre-débat avec les interventions de :
Mathieu Beys
Juriste et auteur du manuel « Quels droits face à la police ? »

Rémi Farge
Représentant de la Ligue des Droits Humains

Khaled Boutaffala
Directeur de l’AtMOsphères AMO

Latifaa Elm Cabeni
Représentante du collectif des Madré

Infos pratiques :
Lieu : PAC – rue Lambert Crickx 5 – 1070 Bruxelles
(derrière la gare de Bruxelles-Midi – arrêt Lemonnier)
Date : mercredi 11 décembre – 19h
Pour s’inscrire !

14/12/2019 – Matinée d’étude social-santé en mémoire au Dr Jerry Wérenne

En mémoire au Dr Jerry Wérenne, le Lama, l’Agébru et le Réseau Hépatite C organisent une matinée d’étude social-santé, samedi 14 décembre 2019, au CHU St-Pierre Site César de Paepe.

Sa conception des modèles d’intervention pour permettre aux patients fragilisés de franchir les seuils nécessaires pour accéder aux soins, y compris à la médecine spécialisée hospitalière, ses nombreuses contributions écrites, ses brillantes interventions orales, nous accompagneront, et nous ne manquerons pas de lui rendre hommage en défendant sa vision et les valeurs qu’il portait.

9h00 : Accueil

Introduction – Vers une politique de réduction des risques, Dr David Hercot, cabinet Alain Maron de la Cocom
De 9h30 à 11h30 : 4 exposés organisés par l’Agébru

Actualités en matière de toxicomanie (d’après le congrès ATHS), Dr Lawrence Cuvelier
L’hépatite C, révolution thérapeutique et enjeux en santé publique, Dr Jean-Pierre Mulkay, hépatologue chef de clinique au CHU St-Pierre
Le service SAMPAS du Réseau hépatite C ASBL, une approche outreach du soin spécialisé,
Dr Lise Meunier, addictologue et hépatologue
Salle de consommation à moindre risque, Nicolas de Troyer, Travailleur social Transit ASBL
de 11H30 à 11H45 : Pause café

de 11H45 à 13H15 :

La prise en charge de problèmes complexes, la multidisciplinarité comme modèle d’efficacité dans la prise en charge d’addiction, Dr Michel Roland (ULB)
La prise en charge de la toxicomanie, pourquoi la Belgique est performante, un secret bien gardé. Dr Lawrence Cuvelier
Réduction des risques, bas-seuil et rétablissement, quelle place dans le continuum de l’offre d’assistance,
Palo Nicaise, PhD (UCL)
Des généralistes non conformes , quelle place pour les généralistes qui jouent un autre rôle dans la santé publique. Dr Anne Gillet (GBO)
A partir de 13 h 15 : Walking dinner

Informations pratiques

Inscription : schoemann.p@projetlama.be
Date : samedi 14 décembre 2019, à partir de 9h30
Lieu : CHU St-Pierre Site César de Paepe, rue des Alexiens 11, 1000 Bruxelles

Toutes les infos ici.

22/01/2109 – « Ma souffrance est politique ! »

!! Le Think Tank Poverty sur le thème « Ma souffrance est politique ! » prévu le 12/12 est reporté au mercredi 22 janvier de 12h à 14h chez DoucheFLUX. !!

Intervenant·e·s confirmé·e·s à ce jour : Bénédicte Hendrick (cabinet du ministre Alain Maron), Christine Mahy (secrétaire générale du RWLP) et plusieurs immenses*.

La vie quotidienne des personnes en situation précaire est liée à une quantité innombrable de souffrances. Elles sont diverses, parfois attendues et souvent normalisées comme appartenant à la logique de la pauvreté. Sans se l’avouer frontalement, il est pourtant évident que, consciemment ou inconsciemment, on attend « du pauvre » qu’il souffre. C’est peut-être même ce qui sépare le fameux « bon pauvre » du « mauvais pauvre ».

Il ne manque aux personnes en situation de précarité aucune démonstration du fait qu’une politique de la souffrance existe, qu’elle s’adresse directement à elles, qu’elle soit pratiquée intentionnellement, qu’elle définisse ce qui sert majoritairement de « gestion de la grande pauvreté » aujourd’hui. Elles ont à l’éprouver dans les services sociaux, les centres de jour, les CPAS, les services médicaux, les administrations dédiées, les lieux d’hébergement, les associations sociales autant que caritatives, bref : dans tous les dispositifs sociaux qui sont supposés « lutter contre la pauvreté ». Sans être systématique, le « sadisme quotidien » de ces dispositifs sociaux permet à cette politique de la souffrance de se reproduire, chaque jour et à chaque vexation.

S’opposer et protester contre cette production inutile de souffrance est aussi, par conséquent, un geste politique. La faire entendre et remonter comme un fait quotidien dont il faut tenir compte rejoint cette même lutte. Demandons-nous alors : de quelles souffrances parle-t-on ? Quelles sont les souffrances quotidiennes qu’imposent spécifiquement les services sociaux et les ASBL de la lutte contre le sans-abrisme à ceux·celles qui doivent pourtant y être défendu·e·s et accompagné·e·s ? Et, si l’on y est un·e « travailleur·euse social·e », comment entendre qu’on est soi-même le relais de cette politique de la souffrance ? Et pour quelles raisons politiques et sociales est-on amené à être ce relais ?

Enfin, peut-on entendre la phrase : « Ma souffrance est moins personnelle (physique, psychique, nerveuse, relationnelle…) que politique » sans questionner toutes les modalités du travail social ?

Infos pratiques :

A DoucheFLUX, rue des Vétérinaires 84, 1070 Bruxelles

Inscription souhaitée (sandwiches offerts) en envoyant un mail à serena.alba@doucheflux.be

*DoucheFLUX adopte l’écriture inclusive des personnes vivant en précarité − ayant, ou non, un chez-soi et/ou des papiers − en les nommant de manière positive, voire valorisante : les immenses (acronyme d’« Individu dans une Merde Matérielle Énorme mais Non Sans Exigences). Le Syndicat des immenses vous invite à faire de même.

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