L’actualité sociale au temps du Covid-19

Nouvelles du secteur social et entretiens pour prendre de la hauteur. L’équipe de journalistes d’Alter Echos propose des coups de projecteur sur les CPAS, le secteur de l’aide alimentaire, les prisons, les centres fermés, l’aide à la jeunesse, … Et plus encore. Alimentés au fil du temps, à consulter sans modération en période de confinement. Et après !


« Cette épidémie est le révélateur de la crise sociale dans laquelle on se trouve depuis plusieurs années »

La crise sanitaire se superpose à des inégalités extrêmement prégnantes, et, si on n’y prend pas garde, celles-ci risquent de se renforcer comme le craint Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté.

Les CPAS sur tous les fronts

En Wallonie et à Bruxelles, les CPAS sont en première ligne pour gérer la crise sociale qu’entraîne le coronavirus. Le mot d’ordre est simple : maintenir les droits des bénéficiaires et protéger les travailleurs afin d’assurer les missions essentielles des CPAS.

Le Covid-19 étouffe le secteur de l’aide alimentaire déjà à bout de souffle

Le secteur de l’aide alimentaire n’est pas épargné depuis le début de la crise du coronavirus. Problèmes d’approvisionnement, fermetures de restaurants sociaux, manque de bénévoles… La crise sanitaire rend la vie dure aux associations d’aide alimentaire et à ses bénéficiaires, qui augmentent.

La fièvre des prisons

Surpopulation, manque de personnel, manque de soins… En temps normal, les prisons sont déjà au bord de la rupture. Alors, quand s’ajoute le coronavirus, la situation ne peut que devenir explosive avec des détenus confinés depuis plusieurs semaines dans une situation d’angoisse importante.

En centre fermé, « la peur au ventre face au virus »

Les centres fermés pour étrangers se vident peu à peu, Covid-19 oblige. Mais pour les personnes qui y restent enfermées, c’est la peur et l’incompréhension qui règnent. L’Office des étrangers affirme ne maintenir que les étrangers qui constituent une « menace pour l’ordre public ». Les ONG demandent la fermeture des centres et affirment que ces détentions sont illégales.

Le « Green deal » européen, une victime de plus du coronavirus ?

La pandémie de coronavirus qui a plongé l’Europe dans une crise sanitaire inédite signera-t-elle l’arrêt de mort du « Green deal » européen ? Ou au contraire, cette proposition phare de la nouvelle Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen pourrait-elle permettre à l’Europe de mieux gérer l’après-crise ? L’avenir du « Pacte vert » est en jeu.

Aide à la jeunesse : « L’épidémie nous a poussés à revoir l’ensemble de l’organisation du travail »

Denis Xrouet est directeur du Clos du chemin vert, un service résidentiel de l’aide à la jeunesse. Il est aussi président de l’Interfédération des services agréés. Il évoque les conséquences du Covid-19 sur son service et sur l’ensemble du secteur.

« La crise remet l’utilité sociale de métiers méprisés sur le devant de la scène »

Il y a trois ans, Julien Brygo et Olivier Cyran publiaient l’ouvrage Boulots de merde : Du cireur au trader, enquête sur l’utilité et la nuisance sociales des métiers (Éditions La Découverte), qui proposait un état des lieux critique partiel mais édifiant de métiers, y compris les plus utiles socialement, rongés par la précarisation. Parmi les métiers recensés dans leur ouvrage, certains, méprisés hier, se révèlent aujourd’hui – en pleine crise sanitaire – essentiels. L’occasion d’écouter l’analyse que porte Julien Brygo sur ce que la pandémie met en lumière en termes d’inégalités dans le monde du travail.

« Beaucoup sont prêts à accepter qu’on limite leurs libertés au nom d’une sécurité assez relative »

Comme chaque année, la Ligue des droits humains (LDH) publie un rapport sur l’état des droits fondamentaux durant l’année écoulée. Avec, en 2019, un focus sur les lieux, comme le domicile ou la prison. Mais aussi des lieux plus symboliques d’exercice de la démocratie comme les cours ou tribunaux. Le rapport revient aussi sur des thèmes plus transversaux : dispositifs de surveillance dans l’espace public, injustices environnementales ou, encore, discriminations. Malgré quelques bonnes nouvelles, l’impression qui se dégage est que ça craque à tous les étages. Éclairage avec Pierre-Arnaud Perrouty, directeur de la LDH.

Y a plus de saisons ! Y en a jamais eu pour les sans-abri.

Pas de printemps pour les sans-abri, les migrants, les sans-papiers… Pas d’été, pas d’automne. Et peut-être juste, toujours l’hiver, en fait.
Pas de trêve printanière non plus pour les travailleurs et travailleuses de première ligne qui travaillent d’arrache-pied, sans filet. Et sans masques en suffisance.

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